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Les polluants

Les polluants sont partout dans nos habitats. Ils ont des effets néfastes pour notre santé. Apprenez à les identifier et découvrez leurs origines et comment s’en débarasser.

PM1, PM2.5, PM10

Les PM1, PM2.5 et PM10 sont des particules fines présentes dans l’air que nous respirons. Elles sont classées en fonction de leur diamètre:

  • PM10 : Ces particules ont un diamètre inférieur à 10 micromètres (0,01 mm). Elles proviennent du trafic routier, de l’usure des routes et sont formées par combustion. Lorsque nous respirons, ces particules restent dans les poumons et ne vont pas plus loin dans le système respiratoire.
  • PM2.5 : Ces particules ont un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (0,0025 mm). Une grande partie d’entre elles résulte d’activités polluantes (moteurs diesel, suies, particules résultant de la transformation chimique des gaz polluants en nitrates et sulfates, déchets de combustion). Ces particules peuvent pénétrer dans les alvéoles pulmonaires, et vont donc plus loin que les PM10.
  • PM1 : Ces particules ont un diamètre inférieur ou égal à 1 micron (0,001 mm). Elles sont appelées « particules ultrafines » ou « nanoparticules ». Ces particules posent le plus grand danger sanitaire car elles peuvent franchir la barrière alvéolo-capillaire, pénétrer directement dans les poumons par la circulation sanguine et par conséquent se répandre dans les organes, dont le cerveau.

Ces particules fines sont l’une des principales formes de pollution de l’air. Elles résultent de la combustion des énergies fossiles, des processus industriels, mais aussi des activités du quotidien. Elles sont une préoccupation majeure en raison de leur impact sur la santé. En effet, l’inhalation de ces particules peut avoir des effets distincts, selon la sensibilité individuelle et la santé de chacun.

Le formaldehyde

Le formaldéhyde, également connu sous le nom de méthanal ou aldéhyde formique, est un composé organique volatil appartenant à la famille des aldéhydes. À température ambiante, il se présente sous forme de gaz incolore avec une odeur piquante et suffocante. Il est naturellement présent dans l’environnement mais est aussi largement utilisé dans diverses applications industrielles et médicales. En tant que monomère, il entre dans la fabrication de résines et de polyacétals, et sert d’intermédiaire dans la synthèse de nombreuses substances chimiques. Cependant, en raison de sa toxicité et de son potentiel cancérigène, il est important de gérer soigneusement son utilisation et son exposition, notamment dans les lieux de travail où les mesures de prévention sont cruciales pour la santé des employés.

Le formaldéhyde est un composé chimique qui présente plusieurs risques pour la santé, notamment en raison de sa forte réactivité. Il peut causer des irritations des yeux, de la peau et des voies respiratoires, même à faible concentration. Des expositions prolongées ou à des niveaux élevés peuvent entraîner des difficultés respiratoires, des lésions des voies respiratoires et des réactions allergiques telles que l’eczéma de contact ou l’asthme. De plus, l’ingestion accidentelle de solutions concentrées peut provoquer des ulcérations graves. Le formaldéhyde est également classé comme cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer, avec des preuves épidémiologiques liant l’exposition professionnelle à une incidence accrue de cancers nasopharyngés et une suspicion d’association avec les leucémies. Il est donc essentiel de prendre des mesures de prévention adéquates pour minimiser l’exposition à ce composé, surtout dans les environnements professionnels où son utilisation est fréquente.

Monoxyde de carbone

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et insipide, ce qui le rend particulièrement dangereux car il est difficile à détecter sans l’aide de détecteurs spécifiques. Il est produit par la combustion incomplète de matières organiques et peut être émis par des appareils de chauffage, des moteurs à combustion et des feux ouverts, s’ils ne sont pas correctement ventilés. L’intoxication au CO est une urgence médicale grave, car le gaz se lie à l’hémoglobine dans le sang plus efficacement que l’oxygène, empêchant ainsi le transport de l’oxygène dans le corps. Les symptômes d’une exposition au CO peuvent inclure des maux de tête, des vertiges, des nausées, une confusion, une fatigue excessive et, dans les cas graves, peuvent conduire à l’inconscience ou même à la mort. Pour prévenir l’intoxication au CO, il est crucial d’assurer une bonne ventilation, de maintenir les appareils de combustion en bon état de fonctionnement et d’installer des détecteurs de CO dans les habitations.

Les COV (TVOC)

TVOC, ou composés organiques volatils totaux (COV), est un terme utilisé pour décrire un large éventail de composés chimiques qui peuvent s’évaporer à température ambiante et contaminer l’air intérieur. Ces composés sont émis par une variété de sources dans nos maisons, telles que les peintures, les solvants, les produits de nettoyage, et même certains matériaux de construction et meubles. Les détecteurs de TVOC sont des appareils qui mesurent la concentration de ces composés dans l’air, souvent exprimée en parties par million (ppm) ou en microgrammes par mètre cube. La surveillance des niveaux de TVOC est importante car une exposition prolongée à certains COV peut avoir des effets néfastes sur la santé, tels que des irritations des yeux et des voies respiratoires, des maux de tête, et dans des cas plus graves, des effets neurologiques ou un risque accru de cancer.

Les composés organiques volatils (COV) peuvent avoir un impact significatif sur la santé humaine. L’exposition à ces substances peut entraîner des symptômes immédiats tels que la fatigue, des nausées, des étourdissements, des maux de tête et des difficultés respiratoires. Des irritations des yeux, du nez et de la gorge sont également courantes. À long terme, certains COV sont suspectés d’être cancérigènes, comme le benzène, qui est associé à un risque accru de leucémie, et le formaldéhyde, qui peut augmenter le risque de cancer du nasopharynx. D’autres substances, telles que le toluène et les éthers de glycol, pourraient nuire à la reproduction et au développement prénatal et postnatal. Il est donc crucial de surveiller les niveaux de COV dans les environnements intérieurs pour protéger la santé des individus.